Le « Réseau des scientifiques évangéliques » rassemble professionnels et étudiants des filières scientifiques et leur permet de rencontrer d'autres chrétiens engagés dans la recherche, l'enseignement et les études des sciences. Ce Blog sert comme forum de discussion pour des sujets pertinents au carrefour entre la foi chrétienne et la recherche.
dimanche 8 février 2009
Bonjour,
J'ai rencontré Thomas Lepeltier lors d'une conférence sur le créationnisme & j'ai commencé à lire son livre Darwin hérétique - L'éternel retour du créationnisme.
Je suis assez admiratif de la probité intellectuelle dont il fait preuve, et ce face à la vision réductrice qu'a & que transmet, apparemment, la majorité des intellectuels français, vision réductrice de ceux qui ne sont pas darwinistes, qui se disent d'une manière ou d'une autre créationnistes.
S'il se veut, dans son livre, ne pas prendre parti, il n'empêche qu'il a visiblement pour souci de rétablir la vérité (historique notamment : il est historien des sciences). Par exemple, en ce qui concerne le célèbre débat à Oxford entre T. H. Huxley & S. Wilberforce, il s'applique à montrer en quoi il fut l'objet d'une reconstruction historique a posteriori réelle : faisant de S. Wilberforce un obscurantiste, etc.
Par ailleurs, il opère de subtils distinguos, par exemple entre darwiniste & évolutionniste, qui permettent d'y voir plus clair sur cette question créationnisme / évolutionnisme, afin de pouvoir se positionner en toute connaissance de cause.
Rachel Vaughan (née Rudge)
Coordinatrice du Réseau des Scientifiques Evangéliques
Activité Professionnelle Actuellement je travaille à mi-temps en tant que collaboratrice de recherche de Lydia Jaeger dont l’organisation du RSE fait partie. J’étais autrefois chercheur en biologie cellulaire sur le trafic vésiculaire. J’ai fait ma thèse dans le laboratoire de Dr Margaret Robinson à Cambridge sur les manteaux moléculaires et j’ai continué la recherche pendant quatre ans avec Dr Thierry Galli à l’Institut Jacques Monod à Paris sur les protéines SNAREs http://thierry.galli.free.fr J’ai arrêté la recherche pour m’occuper de mes enfants.
Engagement Chrétien J’ai toujours assisté à l’Eglise en tant qu’enfant, mais la Bible était peu expliquée et je n’avais jamais vraiment compris l’évangile. Quand je suis partie faire mes études à Cambridge je me suis retrouvée avec une voisine chrétienne qui m’a amené dans des réunions de CICCU (qui correspond aux GBU du monde francophone) et dans une grande Eglise évangélique. J’étais époustouflée par l’enseignement et j’ai commencé à lire la Bible moi-même. La découverte la plus importante pour moi était l’assurance de ma place au ciel grâce à l’œuvre de Jésus à la croix et qui ne dépend pas de mes efforts.
Cette nouvelle foi a complètement bouleversé ma vie. Je suis partie à la fac pour devenir chercher (une ambition que j’ai poursuivi pour un temps) mais Dieu m’a mis au cœur le travail missionnaire et en particulier la France – mais je ne parlais pas français. C’est pour cela que nous, mon mari et moi, sont venus d’abord travailler en France. Mon mari, autrefois informaticien, poursuit des études à la Faculté Libre de Théologie Evangélique à Vaux-sur-Seine afin de devenir pasteur. Nous sommes membres actifs de l’Eglise Protestante Evangélique du Pré St Gervais.
Relation entre Science et Foi Élevée dans une famille fascinée par l’histoire naturelle, j’étais très étonnée de rencontre des chrétiens à Cambridge qui avaient d’autres idées sur l’évolution. Ce fut un grand sujet de réflexion pour moi au début de ma vie chrétienne. J’étais beaucoup aidée par le livre « Can we believe Genesis today? The Bible and the questions of science » de Ernest Lucas et aussi par les conférences de Christians in Science. Je me réjouis, donc, de pouvoir participer dans un réseau qui espère rendre le même service aux francophones.
à la Faculté Libre de Théologie Réformée d'Aix-en-Provence Vendredi 5 - Samedi 6 décembre 2008
« Origines, ordre et intélligence, la science et la foi »
Scientifiques, philosophes et théologiens chercheront à examiner et à comprendre l'interface entre recherche scientifique et théologique, entre science et foi
Je suis professeur associé à l’Université de Lausanne, où j’enseigne l’anatomie et la neurobiologie et je mène un groupe de recherche.
Notre thème de recherche est la mort neuronale. Actuellement nous nous concentrons sur « l’excitotoxicité », le principal mécanisme par lequel les neurones meurent dans de nombreux états cliniques dont l’ischémie cérébrale et l’asphyxie périnatale. Pour plus de détails sur notre recherche voir: http://www-ibcm.unil.ch/clarke_pres_en.html
Parcours intellectuel
Lors de mes études en « sciences d’ingénieur » à l’Université d’Oxford, j’ai assisté à une conférence organisée par la société évangélique de l’université (« OICCU » – correspondant aux GBU du monde francophone) où le neurobiologiste Pr. Donald MacKay présentait ses idées originales sur l’indéterminisme logique d’un choix libre. Cela m’a attiré vers la neurobiologie de telle sorte qu’après avoir terminé mon bachelor, je suis allé faire un doctorat chez MacKay, travaillant à l’interface entre la neurobiologie et la psychologie, malgré mon ignorance des deux sujets. C’est ainsi que je suis devenu neurobiologiste.
Influences marquantes
Pendant mes années formatives, j’ai été profondément influencé par Donald MacKay, par les livres de C. S. Lewis, et aussi par un livre moins connu : « Christian Rationalism and Philosophical Analysis » par F.H. Cleobury.
Engagement chrétien
Je me suis engagé pour le Christ quand j’étais bien jeune (11 ans). J’ai entendu quelqu’un parler de « connaître Jésus-Christ comme ami et sauveur personnel ». Je ne comprenais que vaguement ce que cela voulait dire, mais je le désirais de tout mon cœur. J’ai commencé à prier chaque soir que cela puisse être vrai pour moi. Neuf mois plus tard, dans un camp chrétien, j’ai compris pour la première fois que croire en Christ veut dire mettre sa confiance en lui. Je suis revenu de ce camp changé, radieux, rempli de l’assurance que, grâce à la mort de Jésus, j’étais en règle avec Dieu.
Au cours des 50 ans qui ont suivi, cette assurance ne m’a jamais quitté. Je suis actuellement membre actif d’une église évangélique à Lausanne.
Relation entre la science et la foi
Je n’ai jamais trouvé qu’il y ait un conflit entre science et foi. Comme disait Galilée, « les Saintes Écritures nous apprennent comment aller au ciel, pas comment le ciel doit aller ». Avec mon arrière-fond de neurobiologiste, j’essaie de creuser des questions en relation avec le cerveau, et je donne parfois des conférences sur des sujets tels que :
